Les grandes entreprises sont de plus en plus souvent visées par les attaques de rançongiciels, qui ont considérablement augmenté en sophistication au fil des ans. Les attaques de rançongiciels sont des cyberattaques qui ont pour but de chiffrer les données des victimes, qui ne peuvent plus les accéder sans payer une rançon. Les grandes entreprises sont particulièrement vulnérables à ces attaques en raison de leur surface d’attaque importante et de leur niveau élevé de dépendance aux systèmes informatiques pour mener leurs activités.
Les grandes entreprises sont souvent considérées comme des cibles de choix pour les cybercriminels en raison de leur capacité à payer des sommes importantes pour récupérer leurs données. En outre, les grandes entreprises sont souvent considérées comme des cibles plus faciles à attaquer en raison de leur complexité et de leur nombre important d’utilisateurs et de systèmes interconnectés. Cela peut entraîner une plus grande vulnérabilité aux attaques, car les cybercriminels peuvent exploiter les faiblesses de sécurité dans les systèmes pour diffuser les rançongiciels.
Malheureusement, de nombreuses entreprises importantes ont été victimes de rançongiciels au cours des dernières années. Voici quelques exemples notables :
- Cognizant : En avril 2020, la société de services technologiques Cognizant a été victime d’une attaque de rançongiciels. Les attaquants ont chiffré les données de l’entreprise et ont demandé une rançon pour les débloquer. Bien que Cognizant ait déclaré ne pas avoir payé la rançon, l’entreprise a subi des pertes considérables en raison de l’interruption de ses activités.
- Garmin : En juillet 2020, la société de technologie de l’information Garmin a été victime d’une attaque de rançongiciels. Les attaquants ont chiffré les données de l’entreprise et ont demandé une rançon pour les débloquer. Garmin a choisi de payer la rançon pour récupérer ses données, mais l’entreprise a subi des perturbations considérables pendant la durée de l’attaque.
- Norsk Hydro : En mars 2019, la société de métallurgie Norsk Hydro a été victime d’une attaque de rançongiciels. Les attaquants ont chiffré les données de l’entreprise et ont demandé une rançon pour les débloquer. Norsk Hydro a choisi de ne pas payer la rançon et a utilisé des sauvegardes pour récupérer ses données.
- British Airways : En septembre 2018, la compagnie aérienne a été victime d’une attaque de rançongiciels qui a entraîné la fuite de données sensibles de clients. Bien que l’entreprise n’ait pas confirmé avoir payé une rançon, elle a subi une amende de 20 millions de livres sterling pour manquement à la protection des données.
- TNT Express : En juin 2017, la compagnie de livraison express TNT Express a été victime d’une attaque de rançongiciels. L’entreprise a dû arrêter temporairement ses activités pour éviter la propagation du logiciel malveillant et a finalement décidé de payer la rançon demandée pour débloquer ses données.
- WPP : En juin 2017, le géant de la publicité WPP a été touché par une attaque de rançongiciels. Les attaquants ont chiffré les données de l’entreprise et ont demandé une rançon en échange de leur déblocage. Bien que WPP n’ait pas confirmé si la rançon a été payée, l’entreprise a signalé avoir subi des pertes financières considérables en raison de l’interruption de ses activités.
- Maersk : En juin 2017, le plus grand transporteur maritime du monde, Maersk, a été victime d’une attaque de rançongiciels. Les attaquants ont chiffré les systèmes informatiques de l’entreprise et ont demandé une rançon pour les débloquer. Bien que Maersk n’ait pas confirmé si la rançon a été payée, l’entreprise a signalé avoir subi des pertes financières considérables en raison de l’interruption de ses activités.
- Merck : En juin 2017, la société pharmaceutique Merck a été touchée par une attaque de rançongiciels. Les attaquants ont chiffré les données de l’entreprise et ont demandé une rançon en échange de leur déblocage. Bien que Merck n’ait pas confirmé si la rançon a été payée, l’entreprise a signalé avoir subi des pertes financières considérables en raison de l’interruption de ses activités.
- Mondelez International : En janvier 2019, la société de produits alimentaires Mondelez International a été victime d’une attaque de rançongiciels. Les attaquants ont chiffré les données de l’entreprise et ont demandé une rançon en échange de leur déblocage. Mondelez International n’a pas confirmé si la rançon a été payée, mais l’entreprise a signalé avoir subi des pertes financières considérables en raison de l’interruption de ses activités.
- MNH : En février 2021, la Mutuelle Nationale des Hospitaliers (MNH) en France a été victime d’une attaque de rançongiciels. Les attaquants ont chiffré les données de l’entreprise et ont demandé une rançon pour les débloquer. Bien que la MNH ait déclaré ne pas avoir payé la rançon, l’entreprise a subi des perturbations importantes en raison de l’interruption de ses activités. La MNH a rapidement entrepris des mesures pour récupérer les données, mais il est probable que certaines informations aient été compromises ou perdues. Cela montre l’importance d’avoir une équipe de professionnels en cybersécurité prête à intervenir en cas d’attaque de rançongiciel.
Malgré le fait que les grandes entreprises disposent souvent de ressources considérables pour se protéger contre les rançongiciels, elles sont encore très vulnérables à ces attaques en raison de la rapidité avec laquelle les cybercriminels peuvent évoluer leurs méthodes d’attaque. Par conséquent, les entreprises doivent être en mesure de mettre en œuvre des mesures de sécurité solides pour se protéger contre les rançongiciels et les autres types de cyberattaques.
Parmi les mesures de sécurité les plus efficaces pour se protéger contre les rançongiciels, il y a la mise en place d’une stratégie de sauvegarde de données fiable et la mise en place de logiciels de sécurité robustes pour détecter et bloquer les attaques. Il est également important de former les employés à la sécurité informatique pour minimiser les risques d’attaque liés à l’utilisation de systèmes et d’applications non sécurisées.
Enfin, pour minimiser les conséquences financières liées à une attaque de rançongiciel, les entreprises doivent être en mesure de déployer rapidement une réponse à une crise pour minimiser les dégâts causés par l’attaque. Cela peut inclure la mise en œuvre d’une stratégie de reprise d’activité après sinistre pour minimiser les temps d’arrêt et restaurer les systèmes affectés par l’attaque, ainsi que la formation des employés pour les sensibiliser aux meilleures pratiques de sécurité pour prévenir les attaques futures. En outre, il peut être utile d’investir dans des technologies de sécurité avancées pour protéger les systèmes informatiques et les données critiques de l’entreprise. En fin de compte, les entreprises doivent être conscientes des menaces de rançongiciels et prendre des mesures proactives pour se protéger. Si vous voulez en savoir plus sur les services que SERVTEP peut vous offrir pour vous aider à protéger votre entreprise contre les attaques de rançongiciels, n’hésitez pas à nous contacter.